Rapport sur les crimes commis en quelques mois par les auteurs du coup d’état du 19 septembre 2002
Publié par Le Nouveau Courrier
L’enquête de Victorine Wodié qui trouble le sommeil de Soro et ses anciens chefs de guerre
Dans un rapport publié le 12 décembre 2002, au nom du Gouvernement Ivoirien, le Ministre Délégué aux Droits de l’Homme a fait un bilan partiel de la situation des Droits de l’Homme depuis l’agression barbare perpétrée contre la Côte d’Ivoire dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002. De nombreux témoignages concordants, recueillis auprès de témoins ou rapportés par la presse, ont permis de se rendre compte de plusieurs cas de violations graves des Droits de la Personne Humaine commises par les rebelles du MPCI (Mouvement Populaire de Côte d’Ivoire) dans le Nord et le Centre de la Côte d’Ivoire, à savoir :
• Les tortures et traitements cruels inhumains et dégradants (viols, tortures et mauvais traitements, administration de substances nuisibles à la santé),
• Les violations du droit au respect de la vie privée (violation de domiciles),
• Les violations du droit à la libre circulation,
• Le travail forcé ou obligatoire (enrôlement forcé de nombreuses personnes dont les mineurs),
• Les disparitions,
• Les violations du droit à la non discrimination,
• Les violations du droit à la sécurité,
• Les violations du droit à la reconnaissance de la personnalité juridique (destruction de l’Etat civil).
Les populations de l’Ouest vivent une horreur sans nom.
400 personnes tuées depuis le 30/11/2002 dont 142 corps identifiés.
– 97 tués à PEHE.
– 01 femme égorgée dans le village de Méo,
– 15 personnes tuées à Sahiby.
101 personnes tuées
– 47 personnes tuées dont le chef du village de Soumahié, des femmes y ont été égorgées.
– 01 femme égorgée dans le village de Méo.
– Environ 15 personnes tuées dans le village de Douague.
– 01 gendarme et 01 instituteur tués.
-03 gendarmes assassinés à Dongouiné
– 02 douaniers et le Commandant de brigade adjoint tués le 28/12/2002.
– 261 personnes tuées 54 portées disparues selon l’association des Cadres WÊ.
– 246 personnes tuées.
– 29 civils tués entre le 20 décembre 2002 et le 21 janvier 2003, témoignage rapporté par le comité départemental de gestion de la crise à Bangolo (Notre Voie du 21 janvier 2003),
Au total, 190 personnes tuées et 90 disparues selon les sources de l’Association des Cadres WÊ,
– Des masques (objets sacrés de la région) ont été brûlés et des sites d’initiation saccagés.
Pour le Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire
Ministre délégué aux Droits de l’Homme