Hillary Clinton et Jeb Bush : deux sociopathes en lice pour les prochaines élections aux Etat-Unis
Les deux principaux candidats pour l’élection présidentielle états-unienne de l’an prochain soutiennent les mêmes politiques de guerre qui se sont avérées un désastre pour les USA et pour le monde entier.
Matt Carr – 19 février 2015
Article original publié en anglais sur le site de « Stop the War Coalition », à l’adresse suivante:
http://stopwar.org.uk/news/hilary-clinton-and-jeb-bush-the-two-sociopaths-competing-to-be-the-next-us-president
Traduction: Nicolas CASAUX
(1) Cellule44 : complément d’information ,Bio de Wolfowitz (source Wikipédia)
Né à New York, Paul Wolfowitz est le fils du mathématicien juif polonais Jacob Wolfowitz (en), lui-même immigré aux États-Unisen 1920 alors qu’il n’était âgé que d’une dizaine d’années.
Paul Wolfowitz fait d’abord des études de physique-chimie avant de se tourner vers les sciences politiques à l’université de Chicago. Il est alors politiquement un jeune trotskiste. C’est à l’université Cornell, où enseigne son père, que Paul Wolfowitz rencontre le professeur Allan Bloom, un des disciples du théoricien Leo Strauss et référence des néo-conservateurs.
Auprès de Bloom, Wolfowitz devient lui-même un disciple de Strauss et rejette la philosophie du relativisme alors en vogue dans les années 1960 et qui nierait la « légitimité universelle des valeurs américaines et s’accommoderait de la tyrannie ».
À l’université de Chicago, c’est auprès d’Albert Wohlstetter, théoricien de la stratégie nucléaire, que Wolfowitz rédigea sa thèse sur le danger de prolifération nucléaire au Moyen-Orient.
En 1972, Wolfowitz entame une carrière dans l’administration fédérale américaine. On le retrouve aussi bien auprès desdémocrates comme Dean Acheson qu’auprès de républicains. Il s’oppose dès le début à la realpolitik de Henry Kissinger et entre au Pentagone en 1977 sous l’administration de Jimmy Carter.
Il souligne dès cette époque le facteur d’instabilité régionale causé par l’Irak de Saddam Hussein, alors que le gouvernement de Carter veut en faire un contrepoids à l’Iran de l’ayatollah Khomeiny1.
Le démocrate Wolfowitz est déçu par l’administration de Jimmy Carter et c’est avec enthousiasme qu’il accueille la victoire deRonald Reagan en novembre 1980. Celui-ci incarne mieux à ses yeux son idéal démocratique.
Entre 1982 et 1985, il se retrouve assistant du secrétaire d’État pour l’Asie de l’Est et le Pacifique dans le gouvernement de Reagan. C’est à cette fonction qu’il organise la transition politique des Philippines après le renversement de Ferdinand Marcos, ancien allié des États-Unis.
En 1986, il est nommé ambassadeur en Indonésie où il s’ouvre à la civilisation islamique.
De 1989 à 1993, sous la direction de Dick Cheney, il est sous-secrétaire à la Défense chargé de la planification, où il élabore une nouvelle définition de la stratégie et de l’organisation de la force militaire américaine après la fin de la guerre froide.
En 1991, Paul Wolfowitz organise le financement de la guerre du Golfe et parvient à convaincre Israël de ne pas intervenir militairement pour maintenir la cohérence interne de la coalition qui comprend de nombreux pays arabes. Il prêcha également mais sans succès la loyauté envers les chiites du Sud et les Kurdes du Nord de l’Irak que le gouvernement américain a poussé à se révolter contre Saddam Hussein.
Durant la présidence de Bill Clinton, Paul Wolfowitz est doyen de l’École d’études internationales avancées de l’université Johns-Hopkins à Washington de 1994 à 2001.
Le quotidien israélien anglophone The Jerusalem Post l’élut l’homme de l’année 20032.
Il a été membre du comité directeur du groupe Bilderberg3